. Sans lui, j'ai froid .

J'arrive pas à partir. Ce blog, c'est tellement moi. Ce nom, ces couleurs, ces mots, ces rimes, ces aveux, cette vie, ces malheurs, ces joies : c'est moi.

Mais là ne sera pas la visée de cet article.

Dans un ans, je me dirai : " oui, j'ai vécu la pire adolescence possible : mutilation, suicide, anorexie. Oui j'ai souffert de son départ : il m'a manqué, tellement manqué. Chez moi, le cordon ombilical était pas rattaché à ma mère mais à mon père. Et je rajouterai, oui, j'ai souffert qu'elle ne m'en parle pas, qu'elle ne me laisse pas grandir, qu'elle ne me laisse pas faire mes erreurs, que je sois cloîtrer devant ce putain de pc qui m'a montré les pire choses à accomplir. Oui j'ai eu mal, et oui, j'ai souffert "

Il faut se dire que cet été, c'est le dernier. Après, ce sera fini, on tourne la page, on avance et on oublie.

Et je sais que quelques uns de mes souvenirs me resteront : Lui, ma première fois, ses appels, ces larmes, Frida...

Ce jour là, je sais que je serai dans ma vieille chambre d'adolescente et qu'en pleurant je me mordrai la main pour que tout ce mal soit bel-et-bien FINI.